5 bonnes raisons d'assister à l'événement
Vous avez été des milliers à vibrer dans les tribunes installées au Palais de Tokyo, lors du Paris Squash 2023. La deuxième édition, qui aura lieu du 15 au 21 septembre au Cirque d’Hiver-Bouglione, s’annonce exceptionnelle, voici 5 bonnes raisons de ne pas la manquer !
1 - Tous les meilleurs joueurs et joueuses du monde au rendez-vous
Un évènement sportif est un puzzle et sa réussite dépend de l’assemblage de toutes ses pièces, mais les acteurs constituent l’atout numéro 1. Dans le cas du Paris Squash 2024, on parle des 64 athlètes qui seront présents dans la capitale à partir du 15 septembre. Avec le nouveau format des tournois Platinum – tableau de 32 avec 8 têtes de série – fini le round d’observation et on pourrait avoir des matches entre deux ‘top 10’ dès le premier jour ! À l’exception de Mostafa Asal, qui était suspendu mais qu’on avait aperçu dans les tribunes, tout le gratin du squash était sur le court au Palais de Tokyo en 2023 et ça devrait être à nouveau le cas au Cirque d’Hiver-Bouglione. « J’adore la vie parisienne et le public a été exceptionnel, » avait confié Ali Farag après sa victoire l’année dernière. Elle avait été le point de départ d’une saison extraordinaire pour le numéro 1 mondial, qui a atteint la finale dans 13 des 14 tournois qu’il a disputés. Néanmoins, sa suprématie a été contestée en fin de saison par Diego Elias, sacré champion du monde et Mostafa Asal, lauréat du British Open. Si l’on ajoute Paul Coll, on a un quatuor qui n’a laissé que des miettes aux autres en 2023-2024, et on ne serait pas étonnés de les retrouver aux premières loges au Cirque d’Hiver.
Lauréats de la première édition du Paris Squash en 2023, les Égyptiens Ali Farag et Nour El Sherbini remettront leur titre en jeu en septembre (Crédit photo : Paris Squash Project)
Lauréate de la 1ère édition du Paris Squash, Nour El Sherbini est toujours numéro 1 mondiale mais a été battue en finale par sa rivale Nouran Gohar lors des 4 derniers tournois ! Nul doute que la protégée de Grégory Gaultier va vouloir inverser la tendance, mais celle que l’on surnomme le « Terminator » a affiché un niveau de jeu exceptionnel en fin de saison. Depuis la blessure d’Amanda Sobhy, Hania El Hammamy est la seule capable d’endosser le costume de trouble-fête dans les grands tournois. Les matches entre elle et Gohar sont généralement des sommets d’intensité, et on espère assister à un nouvel épisode de cette saga dans quelques semaines.
2 - LE CIRQUE D’HIVER-BOUGLIONE, LE SQUASH SOUS UN ANGLE NOUVEAU
Dans notre chronique de la semaine dernière, on a vous a emmenés dans les méandres du Cirque d’Hiver-Bouglione. On le sait, l’un des principaux atouts du squash est la possibilité de monter un court vitré dans des endroits divers et variés. Après le Palais de Tokyo en 2023, les membres de Paris Squash Project changent de logiciel avec un site fermé, qui a déjà accueilli du squash dans les années 80 et 90. Il s’agit d’un lieu chargé d’histoire(s), qu’elle(s) soi(en)t récente(s) ou plus lointaine(s), et qui répond parfaitement à la volonté de créer des synergies entre la culture et le sport. Parmi ses autres avantages, il y a les conditions d’accueil du public mais surtout une vision à 360 degrés du court vitré absolument unique sur le circuit international. « Cette année nous serons en hauteur, ce qui change tout, » disait récemment le directeur du tournoi Philippe Signoret au site Sports Marketing, expliquant qu’ils allaient diffuser des images en 3D afin d’inciter le public à ne pas se positionner que sur les endroits conventionnels. En d’autres termes, le Paris Squash 2024 sera l’occasion de découvrir le squash sous des angles nouveaux !
Grâce aux tribunes à 360° du Cirque d’Hiver-Bouglione, le public va découvrir le squash sous des angles inhabituels (Crédit photo : Paris Squash Project)
3 - VENEZ SUPPORTER LES BLEU(E)S !
L’engouement autour d’une manifestation sportive, que ce soit pour le public ou les médias, est accru lorsque les athlètes du pays hôte se distinguent. L’an dernier, le parcours de Victor Crouin jusqu’en quart de finale avait été l’un des « highlights » de la semaine. Seulement voilà, le Toulonnais ne fait plus partie du top 8 mondial et ne sera donc pas plus protégé à Paris que les autres français en lice : Baptiste Masotti, Grégoire Marche, Sébastien Bonmalais, Mélissa Alves, Auguste Dussourd (sous réserve que son classement lui permettre d’être dans le tableau) sans oublier les jeunes Melvil Scianimanico et Lauren Baltayan, invités par les organisateurs. Il reste deux places à pourvoir, qui seront attribuées à l’issue des tournois de qualification du 11 au 13 septembre. Si elle confirme le niveau affiché lors des playoffs des Interclubs mi-juin, Camille Serme devrait intégrer le tableau féminin et effectuer son grand retour sur la scène internationale. Pour elle comme pour les autres Bleu(e)s, le tirage au sort sera déterminant pour la définition de leurs ambitions.
En 2023, Ali Farag (à droite) avait mis fin au parcours de Victor Crouin en quart de finale (Crédit photo : PSA World Tour)
4 - L’UN DES RARES TOURNOIS MAJEURS EN EUROPE
Ces derniers temps, on a noté une indéniable volonté des promoteurs français d’organiser des tournois PSA, et il y a eu 9 étapes du circuit Challenger dans l’hexagone en 2023-2024 – avec une pointe à 30 000 $ pour celle de Lagord. Cela étant dit, les Platinum, ainsi que les Diamond à partir de la saison prochaine, constituent la vitrine de notre discipline. À l’heure actuelle, la plupart ont lieu aux États-Unis et en Égypte, voire en Asie (Qatar, Hong Kong). Les Internationaux de France sont l’un des deux « majeurs, » sur le Vieux Continent, et même le seul avant le British Open qui n’aura lieu qu’en juin 2025. Si vous résidez en Europe et que vous souhaitez voir en live les meilleurs joueurs et joueuses au monde sans augmenter votre empreinte carbone, ne tardez pas et rendez-vous sur notre billetterie !
La rivalité entre Hania El Hammamy et Nouran Gohar est peut-être la plus excitante sur le circuit, et le public parisien pourrait assister à un nouvel épisode de cette saga au Cirque d’Hiver (Crédit photo : PSA World Tour)
5 - DÉCOUVRIR UN SPORT QUI SERA OLYMPIQUE DANS 4 ANS
Cet été, Paris, la France, et le monde entier vont vivre au rythme du sport, avec les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août puis les Jeux Paralympiques du 28 août au 11 septembre. Quelques jours plus tard, le Paris Squash 2024 sera l’occasion de découvrir une discipline qui n’est pas encore olympique mais va bientôt le devenir : avec le cricket, le baseball/softball, le « flag football » et la crosse, le squash sera l’un des 5 sports additionnel aux Jeux de Los Angeles en 2028. « Le squash devient olympique et va prendre de l’importance à partir de 2025, » affirme Philippe Signoret, toujours sur Sports Marketing, et le tournoi peut dès lors constituer une véritable rampe de lancement. On ne connaît pas encore les critères de qualification pour les Jeux, mais le rendez-vous est d’ores et déjà dans la tête de tous les athlètes, qu’il s’agisse de prolonger sa carrière pour les trentenaires (voire même de sortir de sa retraite pour une Camille Serme) ou de mettre les bouchées doubles à l’entraînement pour les plus jeunes. Ce ne sont pour l’instant que des suppositions, mais la nouvelle structure des tournois Platinum (32 joueurs au lieu de 48 auparavant) présage peut-être du futur format olympique pour le squash.
Le squash fait partie des 5 sports additionnels qui seront intégrés aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 (Crédit photo : Olympics)
Kommentare